J'ai le coeur qui vrille en pensant à toi. J'ai l'impression de tomber dans le vide, comme dans mes rêves que je fais trop souvent maintenant. Je vis sur un fil et je ne sais pas si tu seras en bas pour me rattraper si je tombe.
Je ne sais pas grand chose. Juste que m'imaginer sans toi me coupe le souffle, me brise le coeur et me broie l'estomac. Alors je me demande si ça durera longtemps. Cette vie, ces baisers et ces joies.
Mais pour le moment on est là. Et je crois encore.
Symphonia
Symphonie de fausses notes, d'erreurs, de mots improbables.
Lundi 3 juin 2013 à 22:58
Lundi 3 juin 2013 à 22:42
Je suis tellement désolée. Tellement désolée de laisser partir ce qui est bon. De laisser aller les choses. De ne pas être sûre de pouvoir te retenir. De vivre seule même en étant accompagnée. De penser seule. De me construire en dehors de tout, sur un chemin que personne ne peut voir. De ne laisser entrer personne ou presque.
Pourtant j'ai essayé. Mais ça ne suffit pas de toute évidence. Je vois le temps qui efface les traces d'amour les unes après les autres. Je vois la routine qui s'installe. Je vois nos mains qui s'éloignent. Nos sourires qui s'estompent. Nos vies qui s'entremêlent et pourtant qui restent si différentes. Nos habitudes qui s'ancrent trop dans le quotidien. Comme si la vie ralentissait et nous figeait.
J'ai peur. Terriblement peur. Peur à en vomir. Je croyais être forte. Mais le temps fissure mon armure. Et mon coeur devient bien trop exposé.
Et j'en serais presque à te supplier de me garder. Juste encore un moment. Juste parce que c'est toi. Juste parce que je ne peux plus survivre après une histoire coupée trop tôt. Pour nous épargner une déchirure inguérissable. Maintenir l'illusion. Continuer à croire à la magie.
J'ai tant donné et reçu. Et ça ne suffit pas. Il me manque quelque chose.
Pourtant j'ai essayé. Mais ça ne suffit pas de toute évidence. Je vois le temps qui efface les traces d'amour les unes après les autres. Je vois la routine qui s'installe. Je vois nos mains qui s'éloignent. Nos sourires qui s'estompent. Nos vies qui s'entremêlent et pourtant qui restent si différentes. Nos habitudes qui s'ancrent trop dans le quotidien. Comme si la vie ralentissait et nous figeait.
J'ai peur. Terriblement peur. Peur à en vomir. Je croyais être forte. Mais le temps fissure mon armure. Et mon coeur devient bien trop exposé.
Et j'en serais presque à te supplier de me garder. Juste encore un moment. Juste parce que c'est toi. Juste parce que je ne peux plus survivre après une histoire coupée trop tôt. Pour nous épargner une déchirure inguérissable. Maintenir l'illusion. Continuer à croire à la magie.
J'ai tant donné et reçu. Et ça ne suffit pas. Il me manque quelque chose.
Mercredi 17 avril 2013 à 21:09
J'aimerais savoir jouer du piano pour pleurer à travers les notes. Partager mon chagrin sans parler. Vaincre ma solitude. Supprimer ce poids qui m’étouffe. Respirer par la musique. Vivre sans avoir besoin de parler. Vivre en étant moi.
J’aimerais être seulement un son, un souffle, un silence en parfaite harmonie avec les autres. Une note dans une symphonie. Unique et importante. Unique mais liée aux autres. Unique et magnifique.
Samedi 6 avril 2013 à 17:32
Un énième retour. Une faiblesse, une envie. Un manque. Une peur. Bref, c'est tout ça en même temps qui m'a fait revenir ici. Je ne sais pas ce qui m'a fait arrêter mais je sais que ce n'était pas suffisant pour arrêter de vouloir m'échapper.
J'ai pas mal de choses à mettre ou remettre à plat. J'espère juste trouver les bons mots, de nouveau. Comme avant où j'avais les Yeux Innocents.
J'ai pas mal de choses à mettre ou remettre à plat. J'espère juste trouver les bons mots, de nouveau. Comme avant où j'avais les Yeux Innocents.
Mardi 23 octobre 2012 à 22:48
Il y a des mots si faciles à dire qu'on ne prend même pas la peine de les penser. Il y en a d'autres qu'on ne dit que rarement, car ils peuvent avoir tant de force.
C'est comme un "tout ira bien" prononcé pour la circonstance. Un "je serai là" dit de si nombreuses fois et rien d'autre en réponse à part le silence.
Les gens sont superficiels. Les gens se foutent de tout, à part de ce qui les touche personnellement.
Ceci dit, cette superficialité me rend bien service parfois. Enfin, quand elle ne me blesse pas à mort.
Vous ne vous rendez même pas compte à quel point c’est si facile de vous mentir. De dire que ça va alors que j'ai envie de me défenestrer. De rire alors que mon coeur est à mes pieds en mille morceaux. De détourner les yeux pour éviter les regards de ceux auxquels on accorde tant d'importance et qui n'en ont rien à foutre. De dire le contraire de ce que l'on pense. Et assister, impuissant, à votre indifférence.
