Symphonia

Symphonie de fausses notes, d'erreurs, de mots improbables.

Mardi 16 octobre 2012 à 0:10

Vend coeur trop gros et âme trop fragile. Au meilleur offrant. Même à 50 cents. 
Perso, je n'en veux plus.

Mardi 16 octobre 2012 à 0:03

J'ai beau recommencer des nouvelles pages sans arrêt, j'ai l'impression que c'est pourtant la même histoire qui se répète inlassablement.

Je vous avais dit que je détestais les gens parfois? Souvent en fait. Vous savez, c'est tellement plus simple de vous haïr que de vous aimer. On risque moins gros. On ne risque pas de se retrouver les veines ouvertes, ou un soir sous la pluie hurlant un désespoir interminable.
Vous rendez-vous compte du mal que vous pouvez faire? Même en gardant le silence... 
Vous rendez-vous compte que vous êtes ma faiblesse et que ça me tue?
Va-t-il falloir que je m'ouvre les veines pour que vous compreniez? Je crois bien hélas. Et c'est franchement exaspérant. C'est si facile de mentir. Les gens sont pour la plupart tellement superficiels. Ils me prennent souvent pour une fille timide mais drôlement intelligente. Et à l'aise dans sa vie malgré sa timidité. Pauvres cons. Si vous saviez.

Je ne me souviens plus depuis quand je pleure seule dans mon lit la nuit. Des mois, des années sans doute.

Bon sang, je n'ai que ces mots figés dans un monde virtuel pour vous dire ces pensées, ces mots du coeur que je hurle, sur papier ou sur un écran, en silence, et impuissante. Ces mots qui m'étouffent, m'empêchent d'avancer et de vivre sans regarder en arrière.

Où est mon salut? 

Lundi 15 octobre 2012 à 23:53

 J'enchaîne les cauchemars, les nuits tronquées, le sommeil au réveil, les nuits sans repos. Les gens se mélangent et me perturbent. Je me perds. Je me réveille et je ne sais plus où je suis. Mais la douleur, elle, elle reste. La peur aussi.
Il faudrait que j'en parle. Un jour peut-être. Ou pas. 
En attendant ce jour je rêve éveillée, car la nuit il ne me reste que les cauchemars.

Jeudi 4 octobre 2012 à 20:57

J’ai envie de pleurer là tout de suite. Je reconnais trop ça. L’odeur écœurante de la trahison. Le doux parfum du doute qui s’insinue partout. Et qui me donne envie de m’enfuir alors que je sais bien qu’il sera toujours là, près de moi, même des centaines de kilomètres entre l'objet du doute et moi.

Je vois bien venir aussi le "je t'avais prévenu" ou encore le "je t’avais rien promis" qui me briseront en mille morceaux le moment venu. Histoire de se déculpabiliser. Et de me culpabiliser moi. Parce que je suis trop conne.

Je crois que « croire » ne fait désormais plus partie de mes options.

Dimanche 30 septembre 2012 à 0:09

Ce soir je redors avec l'un de tes tee-shirts. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Ni même si cela veut dire quelque chose. Mais cela me rappelle tant de choses. Je crois que cela fait longtemps que je suis guérie de toi. Trop longtemps. Avant même que notre histoire se termine officiellement. Je ne sais plus trop. Après tout, c'est moi qui suis partie. Mais c'est toi qui a mis un point final à tout ça. Tu me manques. Mais le plus terrible c'est que ce n'est pas le petit ami qui me manque chez toi. C'est de parler à mon meilleur ami.

Alors bien sûr, aujourd'hui il y a des personnes qui pourraient jouer ton rôle. De confident, ou de petit ami. Mais cela ne me satisfait pas totalement. Parce que je n'ai pas la même place dans leur vie. Je ne suis pas grand chose finalement. Juste une de plus. Peut-être.

J'ai perdu cette confiance inébranlable en quelqu'un. J'ai perdu ces délires. J'ai perdu cet abandon total de moi-même. Ces moments où je me laissais aller. Où je te racontais mon histoire. Où je me racontais tout simplement Ces instants de pure folie où j'éclatais de rire pour rien. Où j'étais moi-même. Seulement une fille qui cherche son chemin. Qui voudrait être aimée. Mais qui ne se laisse pas faire.

Et je cours. Et je fuis pour n'avoir rien à perdre. Alors bien sûr je ne perds rien. Mais je ne gagne rien non plus.
Alors dis-moi si tu le peux. Quand pourrai-je vivre à nouveau libre? Libre de toute contrainte? De tout jugement? De toute peur?
Car j'ai l'impression que ce jour n'arrivera jamais plus.

<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast