Symphonia

Symphonie de fausses notes, d'erreurs, de mots improbables.

Mercredi 26 septembre 2012 à 21:16

Les gens, vous me donnez envie de vomir, de m'enfuir à toute vitesse vers de nouveaux horizons et de perdre le peu de sociabilité qu'il me reste, si durement acquise durant toutes ces années.

A bon entendeur.


Dimanche 23 septembre 2012 à 22:02

Les notes de musique s’égrainent, chacune plus belle que la précédente. Glissent sur ta peau. Te murmurent des pensées, des rêves insensés à l’oreille. Se posent sur tes lèvres. Glissent sur ton corps. Et se brisent à tes pieds dans ton silence obstiné. Et moi pendant ce temps, je m’enfonce dans des rêves qui ne se réaliseront jamais, je me perds dans ce désir de toi qui ne sera jamais satisfait. Je retiens mon souffle comme tu te retiens de parler. Ma vie est littéralement suspendue à tes lèvres. Je te supplie du regard de m’achever. Mais tu ne me regardes plus. Rien ne sera jamais assez grand pour représenter le gouffre qui nous sépare désormais.  Je cherche ton regard. Aujourd’hui éteint. Et qui auparavant, ne me lâchait pas une seule seconde. Qui me brûlait la peau. Qui m’enivrait. Qui me faisait frémir de plaisir. Qui nous faisait oublier le temps, les gens, et tout ce qui n’était pas nous. Qui m’aimait tout simplement.

 

Mais dis-moi. Est-ce possible de vivre ainsi ? Est-ce possible de survivre à une histoire comme celle-ci ? Pourrai-je survivre après toi ? Après que tu as pris tout ce que je possédais. Tout ce que j’ai donné. Tout ce qui faisait que j’étais moi. Tout.

Mais tu t’en vas. Je ne sais pas où. Je ne sais pas avec qui. Je sais juste que tu me glisses entre les doigts sans que je puisse te retenir, ni même te suivre.

Alors s’il te plaît, avant de m’abandonner là, rends-moi ce que tu m’as pris. Rends-moi mon souffle. Rends-moi mes envies. Rends-moi mon cœur. Rends-moi ma vie. Peut-être alors je te laisserai nos souvenirs.

 
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Samedi 22 septembre 2012 à 23:22

Symphonia rêve éveillée. Symphonia sourit. Symphonia attend. Symphonia se désespère. Symphonia chante. Symphonia perd la tête. Symphonia est malade. Symphonia en a plein la tête. Symphonia doit dormir. Symphonia peine à s'endormir.

Mais malgré tout cela (ou à cause de tout ça?), Symphonia pense toujours à Toi.

Si seulement.

En général, je tiens mes promesses, sauf celles que je fais à moi-même.

Et merde. J'ai recommencé mes conneries.

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Vendredi 21 septembre 2012 à 18:30

Je déteste les occasions manquées. Surtout quand elles se répètent. Surtout quand je pourrais faire autrement. Surtout quand j'ai toujours le même rôle. 

Le temps passe lentement. La douleur reste et s'en va, lentement. Mais je ne veux pas qu'elle s'en aille. Si elle s'en va, ça sera la fin de l'histoire, ça sera l'indifférence. Mais je ne veux pas être indifférente. Je veux continuer de ressentir ce que j'ai ressenti. Revivre ce que j'ai vécu. Refaire ce que j'ai fait. Je voudrais que ça se poursuive. Mais. Des mots, des non-dits. Et ça tue l'espoir. Et ça brûle ton coeur. Et ça fait briller tes yeux. 
Moi qui m'étais promis d'en finir avec ça. Me revoilà en plein dedans. 
Je veux lutter encore. Et encore. Parce que dans la vie, si on se bat pas, on n'a pas grand chose. Je me bats depuis toujours. Contre les autres mais surtout contre moi-même. Mais là je veux faire plus. Et je veux avoir plus. 
Mais j'ai vraiment l'impression de me battre contre un moulin à vent.

Une page à tourner. Une histoire à réécrire. Une autre à oublier.
Si seulement cette fois-ci pouvait être différente.

Oublier. Ce que je peux détester ce mot.

Vendredi 21 septembre 2012 à 18:11

Je ne sais pas pourquoi je réfléchis tant en ce moment. Mais les conclusions auxquelles j'arrive devraient me rendre triste. Et pourtant. Je reste calme. Elles me laissent de marbre. Elles me laissent perdue entre la lucidité et la résignation.

Faire le deuil. De tout. D'espoirs morts, d'amitiés trop belles mais trop superficielles, d'une vie, de plusieurs mêmes, de pensées, d'idéal.

Me rendre compte de la solitude dans laquelle je me suis plongée corps et âme depuis si longtemps. Je veux garder cette solitude, contrairement à ce que pense la plupart des gens. Car les gens auront toujours quelque chose à dire de toute façon. Elle ne représente pas un défaut. C'est mon atout. Ma protection. Ce que je suis. Ce que les autres voient lorsqu'ils passent sans y prêter attention, par désintérêt. Comme lorsqu'ils regardent une vitrine. Ils se contemplent. Ils ne voient que leur propre reflet et oublient qu'il y a autre chose derrière l'épaisse façade de verre. 


Je ne suis pas comme eux et ne souhaite pas l'être.

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