1er août 2011.

 
Parfois dire au revoir c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Même si ça veut dire s'arracher le coeur. Même si ça veut dire qu'il va suivre quelqu'un que l'on ne reverra pas, que l'on ne touchera plus, à qui l'on ne sourira plus. Plus jamais.

Je ne sais pas si ça va s'arranger avec le temps. Mais je garde les souvenirs de toi en trame de fond. Je continue de vivre malgré le trou béant que tu laisses.

21 septembre 2012.

J'ai longtemps cru avoir perdu les mots. Mais je me suis rendue compte que les mots que j'utilisais il y a des mois, des années sont toujours vrais aujourd'hui.
Les mêmes maux aussi.
Les mêmes personnes.
Les mêmes dilemmes.
Et la même fuite.
Et dans cette fuite, je perds des choses plus ou moins précieuses, des personnes plus ou moins importantes. Que j'ai aimées. Que j'aime encore. Ou que j'aurais pu aimer.

Comment reboucher ces multiples trous dans mon existence? Même en rebouchant les anciens, de nouveaux se créent. Ca se répète. Constamment. A l'infini.
Je ne suis pas guérie. Même après des mois, des années de silence.
J'ai laissé tomber certaines choses, certaines personnes.

Je ne sais pas si je regrette.
Je ne sais pas si j'avance ou si je recule.
Je ne sais pas si je perds ou si je gagne.

Je reste là. Et j'ai toujours aussi peur.

"Nous sommes nés seuls, nous vivons seuls, nous mourons seuls. Ce n'est que par notre amour et l'amitié que nous pouvons créer l'illusion d'un instant que nous ne sommes pas seuls." Orson Welles