Symphonia - Symphonie de fausses notes, d'erreurs, de mots improbables.http://symphonia.cowblog.frSymphonie malhabile de fausses notes, d'erreurs en tout genre, de maladresses et de mots.CowblogfrSun, 12 Oct 2014 21:50:24 +0200180http://symphonia.cowblog.fr/21h51-3269289.html21h51Ce soir elle fête la fin de son calvaire, l’arrivée d’une nouvelle vie et de nouvelles promesses qui seront toutes plus ou moins les mêmes c'est-à-dire décevantes. Mais elle vit d’espoir alors elle s’accroche à ce qu’elle peut. Les garçons sont eux aussi un peu tous les mêmes de toute façon. Elle s’approche, lui décoche un pseudo sourire charmeur. Il tombe dans le panneau. Enfin, il tombe plutôt dans la profondeur de son décolleté - tous plus ou moins les mêmes j’ai dit – et lui offre un autre sourire aussi raté que le sien. Mais ça marche. L’alcool rapproche et fait tomber les barrières. La solitude aussi. On remarque beaucoup moins les défauts quand on est désespéré. Alors on fonce et on se dit qu’on s’en fiche alors que l’on s’en fiche pas du tout. Elle vit d’espoir et ça la tue petit à petit. Plus elle essaie, plus elle se ramasse, plus elle se ramasse, plus elle peine à se relever. Dans la logique, il y aura bien un jour où elle ne se relèvera pas. Ce jour là est bientôt arrivé pour elle. Elle n’y pense pas là. Elle pense juste à ses yeux bleus qu'elle essaye de retrouver à travers un autre, et à ses lèvres qui formaient un demi-sourire. Elle ferme les yeux pour avoir l’impression que c’est moins réel, que ce n’est qu’un rêve, que demain elle se réveillera dans son lit et pas dans le lit d’un étranger, qu’elle aura encore un peu d’espoir en elle, qu'il sera de nouveau là.]]>http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3269289.htmlSun, 12 Oct 2014 21:50:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/21h51-3269289.htmlhttp://symphonia.cowblog.fr/21h52-3269290.html21h52Une histoire différente, avec quelqu'un de différent.

Un jour on est heureux, le lendemain tout bascule.

Un visage différent, qu'on a cru oublié, effacé, mais qu'on reconnaît quand il réapparaît. Un visage différent, blessé, atrophié, qui a perdu de ce qu'il avait autrefois. Et on le pleure, et on essaie de le cacher sous un masque. Pour ne pas voir ce qu'on est devenu. Pour ne pas prendre conscience qu'en perdant ce visage, on a tout perdu avec.

Un fantôme avec les souvenirs d'un passé qui n'existe plus et qu'il tente de réanimer. Mais fantôme, tu ne peux revivre. Alors il faut tout refaire.

Une fleur fanée et des souvenirs qui partent en fumée. Un jour, les récupérera-t-il ? Un jour pourra-t-il récupérer ce qu'il avait de plus cher ?

Et c'est dans un miroir qu'il se revoit. C'est dans son miroir qu'elle le revoit. Son image lui fait face, comme si elle le rencontrait pour la première fois. Et elle se souvient. Comme une deuxième première fois.

Il tend la main. Elle ne la refuse pas. Pourquoi laisser passer une deuxième chance ?

« Laisse moi te regarder, laisse moi guérir. »  Encore faudrait-il qu'il se guérisse lui-même.

Et les rôles s'inversent. C'est elle qui part.

Un manteau rouge sang, un masque noir. Il n'arrive pas à rester debout. Comment avoir pu laisser passé cette deuxième chance ?

Reprendre la route, le chemin qui le mènera jusqu'à elle.

Une fleur peut se faner. Mais il ne compte pas la laisser mourir cette fois-ci.

Et alors il lui faut passer dans le monde des vivants. Changer de monde pour le revoir. C'est le prix à payer. Et il n'hésitera pas. Cette fois il la gardera avec lui. Seulement comment y retourner ? Seulement fantôme tu n'es qu'un fantôme. L'aurais-tu déjà oublié ?

Et il part. Reviendra-t-il avec celle qu'il cherche ?

C'est elle qui vient vers lui.

Belle dans ses draps blancs, et son voile lui couvrant son visage. Il l'attend dans ses eaux troubles et glacées où elle le rejoindra et où ils commenceront et finiront, enlacés, leur histoire.


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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3269290.htmlSun, 12 Oct 2014 21:50:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/21h52-3269290.html
http://symphonia.cowblog.fr/21h49-3269287.html21h49Ce jour-là elle était là, parmi les autres. Les gens, les passants, ceux qui s’en foutent, ceux qui sont égoïstes, trop stressés, inquiets ou meurtris quelque part mais qui le cachent. Elle était semblable aux autres. Mais on se ressemble tous un peu pas vrai ? Elle était là mais n’avait rien à faire là. Ceux qui s’assoient sur un banc n’ont-ils donc rien d’autre à faire, avait-elle pensé un jour. Ce jour-là c’était différent. A vrai dire, tout était différent. Oui, même elle.

Des drames se jouent tous les jours. Il y a des petits drames, les drames quotidiens, qui paraissent si dramatiques justement alors que ce n’est pas franchement le cas. Après un moment de réflexion on se dit qu’il y a pire que soi, et puis on se remet en selle, parce que la vie continue. Et puis il y a les drames qui sont réellement dramatiques. On peut perdre toute sorte de chose. Le drame vient justement de la nature de ce que l’on perd. On perd ses clés, on perd un ami qui n’en était pas un, sa maison, ses biens matériels, sa femme, ses enfants, jusqu’à sa dignité. Il y en a même qui perdent la vie.

Ce jour-là, elle était là, assise sur son banc. Dans sa tête, elle a appuyé sur le bouton stop et a réfléchi. Elle réfléchissait à ce qu’elle avait encore. Mais elle ne trouvait rien. Elle avait beau chercher, il semblait n’y avoir aucune réponse. Et pourtant. La vie. Elle avait une vie. Elle l’avait. Quand on a l’occasion, choisir ce que l’on va en faire pendant le temps qui nous est imparti. Mais quand on perd l’espoir en même temps que le reste, la vie, qu’est-ce qu’on en a à faire ? 

" Y a pas de vie ordinaire. Y a juste la vie. Et faut faire avec."


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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3269287.htmlSun, 12 Oct 2014 21:49:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/21h49-3269287.html
http://symphonia.cowblog.fr/21h50-3269288.html21h50Son coeur éclate. En silence. Ses larmes restent tapies dans l'ombre, là où personne ne peut les voir. Son masque de tous les jours se décompose et se brise dans l'obscurité de la nuit. Son cors a froid même lorsqu'elle se glisse dans son lit, dans ses draps, sous cette couverture qui est sensée lui tenir chaud et la protéger du froid. Mais elle ne peut pas protéger contre ce froid là. Parce que ce froid est intérieur et que rien ne peut l'arrêter une fois qu'il a commencé à prendre possession d'elle.
Son coeur a éclaté. En silence. Elle a encore plus froid. Sa dernière source de chaleur s'est tarie. Et dans le noir elle abandonne derrière elle la dernière trace de son humanité.



"Je suis l'Alaska.
Je suis là où les hommes ne vont pas, là où tout est dépeuplé et isolé du monde, là où la vie n'a pas sa place.
Je suis la banquise si dure qu'elle résiste au pas des ours.
Je suis le froid polaire qui coupe le souffle à celui qui le respire.
Je suis la neige éternelle.
Je suis les glaciers, immenses et hors de portée.
Je suis toutes les étoiles. Si loin et si tristes. Qui se consument peu à peu et qui un jour finiront par disparaître.
Je suis vivante et morte à la fois."


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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3269288.htmlSun, 12 Oct 2014 21:49:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/21h50-3269288.html
http://symphonia.cowblog.fr/20h34-3268961.html20h34
Et à chaque déception, elle s'éteint petit à petit. Son coeur manque un battement, mais finit par repartir. L'espoir aussi. Il diminue mais il est malgré tout bien accroché lui aussi.
Et à chaque déception, elle se traite d'idiote et se demande comment elle peut encore croire à tout ce mensonge.
Et à chaque déception, elle se dit que c'est la dernière fois. Jusqu'à la prochaine. Comme une alcoolique qui se décide à boire son dernier verre. Comme une droguée qui veut arrêter la coke.

Elle espère une fin. N'importe laquelle. Mais juste une fin. S'effondrer pour pouvoir tourner la page.




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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3268961.htmlSun, 28 Sep 2014 20:34:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/20h34-3268961.html
http://symphonia.cowblog.fr/14h30-3268935.html14h30 Est-ce que les gens peuvent changer? Je ne pense pas.
Est-ce que je peux faire confiance? Sûrement pas.
Je reste engluée dans les mêmes problèmes, les impasses, les mensonges et les doutes.




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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3268935.htmlSat, 27 Sep 2014 14:30:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/14h30-3268935.html
http://symphonia.cowblog.fr/confession-3264262.htmlConfession Je crois qu'il est temps. Il est temps de tout remettre à plat. De m'expliquer. De me libérer d'un poids que je traîne depuis des années. Qui me bouffe de l'intérieur. Qui m'empêche de vivre correctement.
Je suis incapable de l'avouer à haute voix, à personne. Alors je vais l'écrire. Mais je crois malheureusement que la plupart des gens qui me connaissent vont s'en foutre royalement. Cela résume assez bien ma vie.
Je suis paranoïaque, j'ai peur de tout ce qui a trait à la vie sociale, etc. Je n'arrive pas à me lier avec les gens, c'est un fait. Je panique alors je me tais et je me tiens à l'écart parce que me taire c'est ce que je sais faire de mieux et que je bloque. Je bloque parce que j'ai trop peur d'être jugée, et rejetée.
Pourquoi? Tout simplement parce que je l'ai si souvent été que dans mon esprit je ne peux qu'être rejetée.
Ma vie scolaire a été un calvaire. Pas au niveau des résultats bien sûr. Quand vous êtes alternativement appréciée et humiliée par vos "amis", vous êtes un peu perdu. Un jour vous êtes sûr d'avoir des amis, le lendemain vous vous dites que vous n'êtes rien et vous avez honte. Tellement honte que vous n'osez rien dire, à vos profs ou à vos parents. Et puis jusqu'au jour où les humiliations ne sont plus suffisantes. Vous rentrez chez vous les lunettes tordues, le manteau déchiré, des écorchures. C'est étrange car c'est à ce moment là que j'ai un trou noir. Que mes souvenirs sont rares et imprécis. Je sais qu'une personne a été punie mais malheureusement, quand les profs punissent, ils ne punissent pas toujours les bonnes personnes. Et celles qui ont fait le plus de mal ne l'ont pas été. Alors à partir de là vous survivez. Vous tentez d'oublier. Et vous vous refermez sur vous-même. Parfois quand la douleur devient trop forte, vous pensez à en finir. Vous avez 14 ans et être réduit en poussière vous semble un sort plus enviable. Mais la famille est là et vous vous dites que ça les tuerait. Alors vous tenez coûte que coûte. Il faut bien résister. Il faut bien avancer alors on fait comme si de rien n'était. Mais ça ne sera plus jamais pareil. C'est après tout ça que je suis devenue parano. On riait à côté de moi? C'était forcément pour se moquer de moi. On avait un mouvement brusque? Mon coeur manquait un battement de peur qu'on me batte. Je ne me supportais plus. Je n'étais rien.
C'est pour ça que je n'ai pas réussi à trouver ma place par la suite, ni à faire confiance. J'ai trouvé quelques personnes vraiment biens (très rares cela dit) qui m'ont aidé malgré eux à me sentir un peu utile et intéressante. Mais ils sont combien? 3 ou 4 sur toute la quantité de personnes que j'ai croisé depuis le collège? Et je ne parle même pas des connards qui ont ponctué ma vie et qui m'ont fait sentir que j'étais une moins que rien. Ceux-là sont plus nombreux par contre.

Enfin bref, le temps a passé, le déni a pris énormément de place dans ma vie. Le mensonge aussi. Faire semblant est devenu une seconde nature pour moi. C'est devenu ma peau de tous les jours. J'ai construit des murs autour de moi. Et ça fait quelques temps que je me rends compte que je me suis isolée moi-même et je le regrette aujourd'hui. Je n'ai presque plus personne à qui parler. Tout le monde a mieux à faire, tout le monde est parti ailleurs. Et les gens ont toujours pensé que j'allais bien. La fille timide qui parle pas. Sans plus. S'il y a bien un truc que j'ai compris c'est à quel point on est superficiel et à quel point c'est facile de mentir et de se faire passer pour quelqu'un d'autre. C'est déprimant d'y penser d'ailleurs.

Je suis désolée. Tellement désolée d'être moi. J'ai envie de casser ces murs mais je n'y arrive pas. Ils sont bien trop épais. Je dois me forcer pour sortir avec des gens. Parce que j'ai trop peur. Je suis paralysée, je n'arrive pas à parler. Le peu que je dis, je trouve ça toujours nul ou inintéressant. Et à chaque sortie, je me dis, "j'ai encore pas participé, ils vont se dire que je suis inintéressante".
Je suis dans un cercle vicieux et je n'arrive pas à m'en sortir. Pourtant j'ai essayé. Mais je ne m'en sors pas. Je déprime par moment. Je dors mal certaines nuits. Je pleure. Et cela fait des années que ça dure. Mais je crois que j'atteins mon point de non retour.
Je crois que je ne m'en sortirai pas toute seule. Mais comment aller voir quelqu'un quand on n'a confiance en personne et qu'on survit en solitaire depuis 10 ans?


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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3264262.htmlFri, 25 Apr 2014 23:28:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/confession-3264262.html
http://symphonia.cowblog.fr/20h53-3263255.html20h53Ma vie ressemble à un jeu vidéo. J'ai les manettes mais je ne contrôle pas tout. Je joue mais je gagne rarement. Mais quand je meurs c'est pour de bon.
Je crois être ancrée dans la réalité mais je me suis perdue dans un rêve.
Je n'ai pas plusieurs vie, juste une qui glisse entre mes doigts sans que je puisse la retenir. Comme un long fil fin qui m'écorche les mains au fur et à mesure que je la serre pour la retenir. Vous avez déjà cherché à la retenir? Moi non. Attendre patiemment que la fin vienne ou tout faire pour qu'elle s'arrête. Etre suicidaire ou simplement passif.
Cet article est un fouilli monstre. Ma tête en est un aussi. Je mélange toutes sortes de choses. Et parfois, pour ne pas dire souvent, il n'en ressort pas grand chose de bon.

Je ne suis qu'une âme qui s'égare plus souvent que les autres.

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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3263255.htmlWed, 09 Apr 2014 20:54:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/20h53-3263255.html
http://symphonia.cowblog.fr/deux-secondes-3263035.htmlDeux secondes]]>http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3263035.htmlFri, 04 Apr 2014 19:13:00 +0200http://symphonia.cowblog.fr/deux-secondes-3263035.htmlhttp://symphonia.cowblog.fr/1h33-3262782.html1h33 J'aurais aimé vomir les souvenirs en même temps que l'alcool. J'aurais aimé oublier ce que ça fait d'être prise pour une imbécile. J'aurais aimé reprendre l'estime de moi-même et la confiance que tu m'as volées. C'est sur toi que j'aurais aimé vomir des injures.
Mais en attendant, je m'endors. Je repousse les échéances. Mais je ne reprends pas confiance. La peur va encore prendre le dessus. Je le sais, je la sens déjà qui guette mon moment de faiblesse.
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http://symphonia.cowblog.fr/commentaires-3262782.htmlSat, 29 Mar 2014 10:30:00 +0100http://symphonia.cowblog.fr/1h33-3262782.html