J’ai envie de pleurer là tout de suite. Je reconnais trop ça. L’odeur écœurante de la trahison. Le doux parfum du doute qui s’insinue partout. Et qui me donne envie de m’enfuir alors que je sais bien qu’il sera toujours là, près de moi, même des centaines de kilomètres entre l'objet du doute et moi.
Je vois bien venir aussi le "je t'avais prévenu" ou encore le "je t’avais rien promis" qui me briseront en mille morceaux le moment venu. Histoire de se déculpabiliser. Et de me culpabiliser moi. Parce que je suis trop conne.
Je crois que « croire » ne fait désormais plus partie de mes options.