Symphonia

Symphonie de fausses notes, d'erreurs, de mots improbables.

Dimanche 16 mars 2014 à 15:43

"Je ne veux pas te faire de mal."

"Cela ne sert à rien de s'attacher."

"J'ai eu trop mal."

"Cela s'est mal terminé".


"Je n'arrive pas à m'attacher."


Les mêmes mots.
Les mêmes excuses.
Les mêmes mensonges.
Les mêmes blessures.


Vous me fatiguez.

Dimanche 16 mars 2014 à 15:05

Parfois j'ai l'impression d'être un vêtement que tu essaies de vendre dans une braderie. Tu veux vraiment t'en débarrasser alors tu brades. 2€. 1€. 50 cents. Et une autre personne m'achète. Sur le moment elle se dit "J'ai fait une bonne affaire'. Et quelques mois plus tard tout recommence. Elle aussi veut s'en débarrasser et retourne à la braderie, mais cette fois, c'est pour vendre et non plus acheter.
Je passe de mains en mains. De vendeur à acheteur. A un prix défiant toute concurrence. Mais au final, tout ça me coûte trop.
Quand vais-je enfin pouvoir arrêter ces conneries?


Jeudi 13 mars 2014 à 19:38

Je ne sais pas si c'est la nostalgie ou le vide qui me fait dire ça, mais putain j'ai sacrément déconné quand même pour en arriver là.

Samedi 8 mars 2014 à 17:33

Ca y est. Tu peux t'en aller. Tu peux reprendre la liberté que tu n'as pourtant jamais quittée. Et j'en ferai de même.

Je suis presque heureuse alors que j'aurais toutes les raisons de rester dans mon lit et pleurer toute la journée. Pour l'instant je plane et j'ai peur de l'atterrissage brutal qui risque d'arriver sous peu.
Mais enfin je respire. Il fait beau. C'est même trop beau pour être vrai. Un élan de positivisme me pousse à sourire, à sortir, à me dire qu'il y aura d'autres occasions. De meilleures occasions. Peut-être que c'est vrai. Alors j'y crois un peu. J'ai envie de dire merci à tout le monde et n'importe qui. J'ai même envie d'applaudir la personne qui tente de jouer - sans succès - une chanson de mon enfance à la guitare depuis une heure sous mes fenêtres.

Je ne me comprendrai jamais, mais pour une fois que je suis positive, je vais en profiter.


Jeudi 6 mars 2014 à 22:26

Il a fallu que je reprenne. Comme une ancienne toxico qui ne peut pas s'empêcher de revenir vers ses vieux démons. Parce que c'est toujours plus facile de fuir. Ce que je fais particulièrement bien, je dois l'avouer.
Et pourtant j'ai l'impression que c'était hier que je mettais un point final à mon dernier article, que je laissais tomber ma vie virtuelle toute entière sans me retourner une seule fois. Jusqu'à aujourd'hui du moins.

Je me relis. Tant de temps a passé et pourtant rien n'a vraiment changé. Je ne sais pas si c'est bon signe.
En tout cas, il est temps que je reprenne mon histoire là où elle s'était arrêtée.

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